Cette discipline, à mi-chemin entre le tennis de table et le jeu du palet, voit le jour dans les années 1960 au Canada, de l’idée Joe Lewis, pongiste aveugle. Il souhaitait un sport praticable par les malvoyants sans assistance visuelle, de manière à ce que le joueur puisse réagir seul face à un défi proposé.
Ce sport oppose donc deux personnes, chacune située derrière son but aux extrémités de la table (3m60 de long) et séparées par un écran central. L’objectif, vous vous en doutez, étant de faire traverser la balle de l’autre côté de la table en passant sous l’écran central et de la faire rentrer dans le but adverse.
Cette discipline se joue avec des raquettes rectangulaires et plates, semblables à celles que l’on peut trouver au cricket. Les joueurs portent eux un gant de protection ainsi qu’une paire de lunettes opaque pour que voyant et non voyant soit sur le même pied d’égalité. La balle, elle, est en plastique et contient de petites billes en acier qui permettent aux joueurs de suivre sa trajectoire pendant le match. Il faut donc suivre acoustiquement la trajectoire d’une balle qui peut atteindre les 160km/h, une vraie performance !
L’UNION FRANÇAISE DU SHOWDOWN
L’UFS est une jeune fédération sportive créée en 2013. Malgré son “jeune âge”, elle compte déjà plus de 100 licenciés et une vingtaine de lieux de pratique. Son objectif est, non seulement de promouvoir, de développer et de structurer la discipline en France, mais aussi de donner plus de visibilité au showdown Français sur le plan international.
Pionnière dans le développement du showdown en France, elle reste encore à ce jour le premier acteur de son évolution sur le territoire national et a su par son engagement, faire sortir de l’anonymat cette discipline jusque-là confidentielle.