C’est une nouvelle ère qui s’ouvre au sein du mouvement ASPTT : celle ou il devient possible de créer et financer votre projet via le financement participatif. Grâce au partenariat fédéral, votre projet peut potentiellement être abondé par la fédération et c’est tous ensemble que nous pouvons monter des projets. Retour sur notre première réussite avec Patrice Martinez, entraîneur adjoint de l’équipe professionnelle féminine de l’ASPTT Albi.
Bonjour Patrice, pourriez-vous vous présenter rapidement ?
J’ai 43 ans, je suis au club depuis 3 ans et je m’occupe de tout ce qui est administratif, communication et partenariat. Sur le plan sportif, je suis l’entraîneur adjoint de la D1 féminine.
Avec votre club, vous vous êtes lancés dans une aventure participative pourriez-vous, nous en dire un peu plus ?
Nous avons été sollicité par notre fédération qui nous a informé du partenariat existant avec Fosburit. Nous trouvions cela très intéressant puisque nous cherchions des financements afin de structurer le club mais également pour nous faire connaître du grand public. Le football féminin n’est pas médiatisé à ce jour et c’était l’occasion de mobiliser les gens autour notre projet.
Quel a été le rôle de Fosburit dans votre campagne ?
Fosburit nous a très bien accompagné, étapes par étapes, puisque nous ne savions pas comment pouvait se dérouler une campagne. De ce point de vue, Simon nous a bien conseillé sur les méthodes de communication interne et vis-à-vis de nos cercles de supporters. Fosburit est le partenaire idéal pour lancer les projets. Ce dispositif mobilise les adhérents du clubs mais aussi les personnes qui gravitent autour, c’est une opportunité de les faire adhérer au club.
Comment avez-vous entendu parler du financement participatif ?
C’est grâce à la newsletter de la fédération des ASPTT que nous avons connu le concept. Au club, personne ne connaissait ce modèle de financement. Nous avons décidé d’y adhérer car notre fédération nous soutient dans notre aventure en tant que petit club qui joue contre les grands comme Paris, Marseille ou encore l’Olympique Lyonnais…
Quel rôle a joué la fédération dans la mise en place de ce dispositif ?
La fédération a tenu un rôle de précepteur concernant le crowdfunding. Elle le fait sur d’autres domaines où nous adhérons aussi. Nous avons trouvé cette initiative intéressante puisque c’est à partir d’octobre 2015 que nous avons commencé à construire le projet. Ce dispositif s’inscrivait donc dans une continuité logique qui nous permettait dans le même temps de diffuser notre projet.
Le partenariat de votre fédération peut-il répondre durablement aux attentes de clubs ?
Oui, je conseillerai aux autres clubs des ASPTT qui ont des projets bien étudiés, quelque sport que ce soit, d’adhérer au financement participatif. D’une part cela permet de collecter de nouveaux fonds, différents du partenariats, des entrées stades ou des subventions de la région, du conseil général ou de la maire. D’autre part, cela permet de communiquer sur le club et son évolution.